Amstel Gold Race - F. Schleck : «Ça m'a toujours plu»
Par Alexandre MIGNOT le 19/04/2014 à 18:01
S'il fallait compter sur un Schleck dimanche, pour l'Amstel Gold Race, ce serait plutôt Frank qu'Andy. Alors que le plus jeune de la fratrie tarde toujours à retrouver ses sensations, son aîné a lui plutôt réussi son retour à la compétition en début de saison. Sixième du Critérium International il y a quelques semaines, Frank Schleck sera le leader de l'équipe Trek lors de la première grande Classique ardennaise. Et ce malgré une préparation chamboulée lors du Tour du Pays Basque par une sinusite, dont il s'est vraisemblablement remis :
"Ce n'était pas grave mais j'étais un peu plus touché que je ne l'avais imaginé, a-t-il dit au Quotidien. Je me suis soigné, ça va. Mercredi, j'ai fait ma séance de 200 kilomètres. Et jeudi, j'ai fait 150 bornes. Ce n'est pas toujours facile de récupérer et de s'entraîner en même temps." Vainqueur de l'Amstel en 2006, le Luxembourgeois, qui a récemment fêté ses 34 ans, retourne sur les terres d'une course qu'il affectionne particulièrement : "L'Amstel est une course particulière pour moi. Mais la course en elle-même est déjà spéciale. Cela va vite et cela passe vite tout au long des 250-260 kilomètres. C'est gauche-droite, à fond. Et oui, c'est aussi beaucoup d'émotion avec la famille qui est toujours sur le bas-côté, dans le Cauberg. Depuis l'année où je l'ai emportée, ça m'a toujours plu et réussi."
Quid de cette saison pour celui qui n'a pas couru une Classique depuis 2012 ? "On va essayer de faire le mieux possible. Ce n'est pas une nouvelle. Mais je ne le saurai moi-même que lorsque je vais me retrouver en course. Pas avant. C'est la question qui fait peur à tous les sportifs. Qu'est-ce qu'on va faire? Je ne peux pas pronostiquer. Mais je me retrouve dans une position qui est favorable. Je me sens bien. J'ai beaucoup, beaucoup travaillé. Peut-être même trop. J'avais tellement de motivation après Paris-Nice et le Critérium international que j'ai beaucoup roulé avant le Tour du Pays basque. Sans doute trop... J'avais travaillé à bloc et je l'ai ressenti au Pays basque. Mais les entraîneurs, Kim (Andersen) et moi sommes d'accord pour convenir que ça payera sur ces classiques. La motivation est là et l'équipe est derrière moi."
Et Frank n'a pas omis de glisser un mot sur Andy : "Il va bien mais pas encore au point d'être leader [...] Andy, je pense qu'il sera mieux à Liège."