Giro - Après 2 semaines, les leçons (à tirer) de ce Giro

Par Alexis ROSE & Benoit LAURENTI le 25/05/2015 à 19:52

Photos : Sirotti

 

Vidéo - Tour d'Italie 2015 - Zoom sur le parcours du Giro

Voilà déjà deux semaines que les coureurs se sont élancés pour le premier Grand Tour de l'année, le Giro. Attaques, chutes, pluie et rebondissements sont venus jalonner une épreuve qui aura surpris chaque jour un peu plus. Aux portes de la troisième et dernière semaine, Cyclism'Actu vous propose un tour d'horizon complet sur les acteurs majeurs de ce Tour d'Italie 2015, avant de foncer en direction de Milan !

 

Vers un "duel" Contador - Aru

 

Le trio de favoris n'est donc plus que duo

image"2e semaine : Contador favori devant Aru et Porte" : le titre du bilan de la 1ère semaine de course tient toujours debout, pour les deux premiers noms cités, du moins, puisque Richie Porte a jeté l'éponge, et son dossard, en cette 2e journée de repos.

Victime d'une crevaison, d'une pénalité puis d'une chute, le leader du Team Sky, qui avait pourtant été chouchouté par son équipe, puisqu'il dormait dans un motor-home individuel et faisait les grandes liaisons en hélicoptère, n'a pas survécu à cette "petite" semaine, qui devait servir "d'échauffement" avant la grande messe de la dernière ligne droite.  

Porte, qui a donc abandonné "sur décision médicale", est à mettre aux oubliettes dans ce Giro 2015. Par conséquent, le trio de favoris, qui était en place il y a une semaine, n'est donc plus que duo !

 

El Pistolero n'a pas encore gagné le Tour d'Italie 2015 !

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La victoire finale devrait, selon toute logique, se jouer entre les deux hommes forts de ce Giro : Alberto Contador et Fabio Aru.

La semaine dernière, l'Espagnol portait le maillot rose et occupait déjà le trône de favori de ce Giro. Une semaine plus tard, le leader de la Tinkoff-Saxo est presque installé dans le fauteuil du gagnant. Mais, sachant qu'en cyclisme, tout peut arriver, à n'importe quel moment et à n'importe quel endroit, il est impensable de dire qu'El Pistolero a déjà tué et gagné le Tour d'Italie 2015.

 

L'ascendant psychologique et physique a penché du côté de Contador

imageAvec 2'35'' d'avance sur son adversaire italien, après la 15e étape qui s'est déroulée dimanche, Contador peut pourtant dormir tranquille et sans pression.

La semaine dernière, le vainqueur du Giro 2008 avait le droit de douter, après les attaques incessantes d'Aru, mais, durant cette seconde semaine de compétition, l'ascendant psychologique et physique a changé de côté et est, désormais, largement en faveur de l'Espagnol.

Aru a connu une semaine difficile. Sous la pluie, il n'a pas retrouvé ses fraîches jambes de la semaine d'ouverture. Le leader de la formation Astana a connu toutes les émotions lors de la remontée vers le Nord. Il n'a, d'abord, pas pu suivre l'attaque de Contador dans l'ascension du Tre Monti, sur la 11e étape, puis a perdu quelques secondes sur le Monte Berico, le lendemain, avant d'endosser le maillot rose, vendredi sur la 13e étape, après avoir profité d'une chute de son rival, et a finalement été sévèrement distancé par Contador lors d'un week-end décisif, où il a perdu beaucoup de temps sur le long contre-la-montre de samedi et laissé quelques plumes dans la grande étape de la Madonna di Campiglio, remportée par son coéquipier Landa, qui a bien failli causer la perte de son leader...

 

Aru a-t-il les moyens de (re)faire pencher la balance ?

imageL'Italien, qui rêve bien entendu de remporter son Tour, le Giro, devrait encore avoir des opportunités pour faire pencher la balance de son côté.

Pour cela, sur cette dernière grosse semaine de course, il aura à sa disposition 4 grosses étapes de montagne (mardi, jeudi, vendredi et samedi) et surtout une grande équipe. Malgré ça, Aru devrait avoir beaucoup de mal à renverser la situation, surtout qu'il semble sur la pente descendante depuis la première journée de repos.

Même s'il pourra récupérer de ses efforts et du mauvais temps, ce lundi lors de l'ultime journée de répit, Aru devra être à 100 %, d'un point de vue mental et physique, pour reprendre le maillot rose à un Contador qui semble intouchable et concentré comme jamais sur son objectif de doublé, qui a été lancé par son patron Oleg Tinkov.

 

Derrière, c'est sauve qui peut

 

Flop total chez les leaders...

imageOn annonçait un Giro relevé, avec pléthore d'outsiders pour contrer l'ogre Contador. Bilan des courses après deux semaines, Pozzovivo et Porte ont plié bagage, tandis qu'Aru est pour le moment incapable de grappiller du temps sur l'Espagnol.

Le Team Sky a choisi de se replier derrière son joker Leopold König, mais ses efforts pour aider Porte sur ces deux premières semaines de course ne font pas pencher la balance du bon côté.  

Roman Kreuziger, équipier royal de Contador, n'est pas aussi fringant qu'à l'accoutumée et le bilan est sans appel : le Tchèque est d'ores et déjà loin, très loin.

Beaucoup de coureurs seront sur le Tour de France, mais il est aussi important de souligner le nombre important de contre-performances notables : sur l'étape de Madonna di Campiglio, Kreuziger, Van Den Broeck, Nieve, Uran, Zakarin ou encore Intxausti ont tous pointé au dessus des cinq minutes de retard sur le vainqueur du jour Mikel Landa.

Entre maladies, changement de cap et manque de forme, le peloton des favoris fait clairement grise mine...

 

Quelques surprises notables

imageCette absence de cadors capables de truster les sommets est aussi visible en jetant un oeil au palmarès provisoire de ce Giro. En 14 étapes et un contre-la-montre par équipe, nous n'avons jamais eu l'occasion de voir un coureur s'imposer à deux reprises. Un Tour d'Italie relativement ouvert donc, et qui laisse quelques coureurs faire des performances inattendues.

Entre retour en grâce et réelle surprise, les routes italiennes ont montré l'actuel bon état de forme d'un Steven Kruisjwijk, qui avait perdu un peu de temps en première semaine.

Le classement général après deux semaines de course laisse apparaître un coureur de la Movistar, mais absolument pas celui sur qui les suiveurs auraient pu miser. Si Intxausti, Izagirre voire Fernandez étaient pressentis pour réaliser un résultat dans l'équipe d'Unzue, c'est finalement Andrey Amador qui surprend son monde. Il est pour le moment 3e du général provisoire et a réalisé une très bonne ascension à Campiglio, à 42 secondes de Mikel Landa.

L'autre surprise hispanophone revient à Carlos Betancur. S'il n'est pas encore aussi vertueux que lors de son début de saison 2014, le Colombien voit de nouveau de belles perspectives s'ouvrir à lui. 

 

De la bagarre pour deux maillots annexes

imageLa bagarre la plus ouverte, et qui sera animée jusqu'au bout, risque d'être celle pour le maillot de meilleur grimpeur. Benat Intxausti est pour l'instant installé au sommet avec une avance confortable, mais derrière lui navigue, à une trentaine d'unités, une poignée de coureurs dangereux : Landa, Geschke, Kruisjwijk, Betancur et Visconti. Ces hommes ont encore tous une carte différente à jouer, avec pour chacun des atouts différents.

Et puis à l'opposé de la bagarre pour ce maillot, un tout autre constat se dresse. Le maillot blanc est définitivement installé sur les épaules de Fabio Aru, à moins que Davide Formolo arrive à combler en dernière semaine les 14 minutes de retard qu'il accuse... Impensable !

Enfin, le maillot rouge de meilleur sprinteur est loin d'être joué avec deux coureurs à égalité : Viviani et Modolo. Le sprinteur de la Sky va pouvoir bénéficier d'un travail plus conséquent de son équipe sur les très rares occasions restantes. Attention à Alberto Contador qui en cas de razzia en montagne pourrait coiffer ces deux coureurs au poteau !

 

Astana, la dernière force vive du peloton

 

Astana, réglée comme une horloge

imageC'était déjà un constat après la première semaine de course. Si les équipiers de Contador étaient un peu moins dans le coup à la veille de cette journée de repos, Astana affichait quant à elle un effectif encore très efficace. Un effectif qui a d'ailleurs secoué de belle manière les leaders sur les pentes de la Madonna di Campiglio.

Performance parfois étrange aux yeux de certains, aucun de ces coureurs n'est pourtant inconnu. Qu'il s'agisse de Tiralongo, Kangert, Landa ou Aru, tous ont de solides références et le travail qu'ils ont pu produire, chacun dans des proportions différentes, reste assez logique.

Comme le train Sky de Bradley Wiggins sur le Tour, Fabio Aru fait dégainer ses hommes les uns après les autres. Tiralongo, puis Kangert impriment un tempo intense avant de voir Landa allumer la mèche. Hors concours pour la lutte au général, Contador ne s'en préoccupe pas trop et laisse son compatriote s'envoler, comme dimanche.

 

Landa, l'homme clé

imageAu terme de ce Giro, nous saurons si la situation idéale était celle d'Aru ou celle de Landa. Il n'empêche qu'actuellement, le Basque de 25 ans fait une très belle course et surprend d'ailleurs.

Dénué d'intérêt pour Contador, Landa a obtenu le permis de sortir sur les deux arrivées au sommet et a pu récupérer du temps régulièrement. Une bonne opération pour lui avec déjà une victoire, un podium à portée de main, et de nombreux points gagnés en vue du classement de la montagne.

Sur cette lancée, il pourrait sortir de ce Giro avec un bilan tout intéressant que celui de son leader Aru. De belles perspectives d'avenir s'ouvrent à ce coureur, qui pourrait peut-être devenir un nouveau leader pour l'équipe, en vue de La Vuelta par exemple ?

 

Entre fatigue et désintérêt, beaucoup d'explications

imageComment expliquer qu'Astana soit la dernière formation à assurer ?

Plusieurs éléments de réponse. Avec des leaders hors concours, on imagine mal les directeurs sportifs arranguer des coureurs pour faire le forcing à l'avant. Le poids de la course n'est plus du ressort de toutes les équipes. Beaucoup d'entres elles pensent maintenant à rentrer au plus vite. L'absence de certains leaders de marque comme Pozzovivo ou Porte jouent clairement un rôle pour des équipes qui comptent encore quelques coureurs dans le top 20.

Enfin, la Tinkoff-Saxo semble clairement émoussée après un premier bloc de travail très intense. C'est un facteur qui risque d'avoir une importance cruciale dans les jours à venir avec des étapes de montagne beaucoup plus corsées que ce que nous avons pu voir jusqu'à présent.

 

Réflexion sur le parcours de la 3e semaine

 

Un dernier menu montagneux

Comme dans chaque Grand Tour, la dernière semaine est toujours la plus difficile, pas spécialement à cause du parcours, mais surtout à cause de l'état de fatigue des différents protagonistes. Mais pour ce Giro 2015, le tracé de l'ultime ligne droite est bien le plus corsé de cette édition, puisqu'il proposera pas moins de 4 étapes de montagne, pour 3 arrivées au sommet. Autant que lors des 15 premiers jours !

 

Les coureurs seront directement dans le vif du sujet

imageLa reprise après une journée de repos est difficile pour certains, et plus facile pour d'autres.

Mardi, les coureurs, et surtout les leaders, seront directement dans le vif du sujet, c'est-à-dire dans la haute montagne, là où les écarts peuvent se faire, même si ceci est moins vrai dans le cyclisme moderne, puisque ce sont surtout les chronos qui creusent les fossés du classement général. Pour faire simple, la 16e étape de ce Tour d'Italie, entre Pinzolo et Aprica, ne proposera pas un seul mètre de plat !

En effet, le peloton débutera la journée par la Madonna di Campiglio, déjà escaladée dimanche, puis enchaînera avec un long col, avant de monter une première fois l'ascension d'Aprica, et de gravir le difficile Col du Mortirolo, qui propose une dénivellation de 1 300 mètres, sur 12,4 kilomètres de montée à 10,5 % de moyenne. Un véritable monstre qu'il faudra ensuite bien descendre pour se présenter au pied de la montée finale .

Celle-ci s'avère roulante, à part sur le bas et sa partie d'un kilomètre à 11 %, mais après une dure journée de montagne russe, l'ascension d'Aprica pourrait vite devenir un calvaire, si la bagarre débute avant, dans le Mortirolo. Et ce scénario n'est pas impossible, car l'équipe Astana devra forcément tenter quelque chose, ici ou ailleurs, pour essayer de déstabiliser Contador, souvent dépourvu d'équipier et seul à l'approche des moments fatidiques.

Les 175 kilomètres de cette étape reine devraient être bouillants, si les coureurs le souhaitent !

 

Un peu de calme avant la tempête !

imageAprès une courte étape pour les sprinteurs en direction de la Suisse et de Lugano, les coureurs regoûteront à la montagne dès jeudi. Avec un final montagnard, cette 18e étape, qui reliera Melide à Verbania, promet du spectacle.

Les coureurs d'Astana doivent tenter le tout pour le tout dans cette dernière semaine, et cette étape pourrait servir de terrain d'attaque, que ce soit dans la dernière montée ou dans la descente. Cette arrivée sera la dernière qui se déroulera sur une partie descendante, et la troupe d'Aru essayera peut-être de pousser Contador à la faute ?

 

Cervinia et Sestrière pour clouer définitivement le spectacle

imageAprès cela, ce sera l'heure de vérité ! Deux arrivées au sommet, à plus de 2 000 mètres d'altitude, se relaieront vendredi et samedi.

La première des deux étapes sera très longue (236 kilomètres) et proposera beaucoup de dénivelé positif dans les 80 dernières bornes. L'écrémage par l'arrière devrait débuter dans les "Saint", les deux cols avant la montée finale vers Cervinia. Cette dernière est très longue (20 kilomètres), mais roulante (5 % de moyenne), et devrait avantager Contador, qui roule mieux qu'Aru sur les faibles pourcentages. La portion finale est plate, et le moment le plus difficile se place plus ou moins au milieu, dure 2 kilomètres et propose un passage à 12 %. Suffisant pour voir une grosse bataille ? Une chose est certaine, il faudra faire attention à l'indigestion après ce plat de résistance et avant le dessert de Sestrière !

imageL'étape qui donnera le dénouement de ce Giro 2015 aura donc lieu samedi. Le peloton partira de Saint-Vincent pour 196 bornes, jusqu'au sommet de la montée de Sestrière. Les 150 premiers kilomètres seront plats et le changement de braquet sera rude à Susa, au pied du Colle delle Finestre. Ce mur alpin est interminable... Les jambes des coureurs devraient brûler dans cette longue montée de 19 kilomètres, où les pentes ne passent que très rarement en dessous des 8 % ! Ce col, qui culmine à 2 178 mètres, est l'un des plus durs d'Italie. Il pourrait permettre aux attaquants nés de tester, voire d'inquiéter, les concurrents ?

Après une courte descente, les derniers survivants se présenteront en bas de Sestrière avec l'envie d'en découdre ! L'ascension finale est (encore une fois) roulante. Les 7 premiers kilomètres sont en faux plat montant (1,9 %), puis la pente augmente petit à petit jusqu'à atteindre son apogée au kilomètre 11, et un passage à 9 %. Rien de bien folichon, mais ce dernier effort, cette dernière bataille, de 6 kilomètres à 6 % devrait être âpre, suffocante, et donnera son verdict final !

Au sommet de Sestrière, les cartes seront retournées puisque le maillot rose, le maillot blanc et le maillot bleu seront connus de tous. Il ne restera peut-être plus que le seul enjeu du maillot rouge lors de la longue parade de la 21e et dernière étape, qui reliera deux grandes villes italiennes : Turin à Milan.

Après ces 185 derniers kilomètres, la boucle sera bouclée et le "Fight for pink" ne reprendra son chemin qu'en 2016, après, quoi qu'il en soit, une belle édition 2015, qui va sacrer un coureur méritant !

Tour d'Italie - Classement général provisoire après la 15è étape

1ESPAlberto CONTADORTinkoff60h01'34"
2ITAFabio ARUAstana Qazaqstan Team+ 2'35"
3COSAndrey AMADORMovistar Team+ 4'19"
4ESPMikel LANDA MEANAAstana Qazaqstan Team+ 4'46"
5CZELeopold KONIGINEOS Grenadiers+ 6'36"
6RUSYury TROFIMOVKatusha Team+ 6'58"
7ITADamiano CARUSOBMC Racing Team+ 7'10"
8BELMaxime MONFORTLotto Dstny+ 8'20"
9ITAGiovanni VISCONTIMovistar Team+ 9'53"
10FRAAlexandre GENIEZGroupama-FDJ+ 10'03"
11BELJurgen VAN DEN BROECKLotto Dstny+ 10'05"
12CZERoman KREUZIGERTinkoff+ 10'31"
13CANRyder HESJEDALEF Education-EasyPost+ 11'17"
14NEDSteven KRUIJSWIJKTeam Visma | Lease a Bike+ 11'42"
15COLRigoberto URANSoudal Quick-Step+ 12'15"
16ESPIon IZAGIRREMovistar Team+ 14'10"
17ITADamiano CUNEGONippo - Vini Fantini+ 15'48"
18FRAAmaël MOINARDBMC Racing Team+ 16'07"
19ESPMikel NIEVEINEOS Grenadiers+ 16'33"
20ESTTanel KANGERTAstana Qazaqstan Team+ 17'01"
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