Giro - Uran et Brambilla ont reconnu le contre-la-montre

Ce jeudi Rigoberto Uran et Gianluca Brambilla (Etixx) étaient en Italie pour reconnaître une étape clé du prochain Giro, le contre-la-montre (étape 14) entre Trevise et Valdobbiadene long de 59 kilomètres. Cette épreuve solitaire en effraie plus d'un, le Tour d'Italie n'en avait plus connu d'aussi longue depuis 2009 (12è étape). À l'époque, Denis Menchov s'était imposé sur une distance de 61 km, il s'adjugait plus tard le général final. 

Après l'Italien Fabio Aru qui était venu s'imprégner du tracé et des pièges de ce chrono, c'était au tour des deux coureurs d'Etixx-Quick Step d'en faire de même. Le Colombien Uran reste sur 2 places de second en Italie et a fait part de ses impressions pour le site de sa formation : "C'est un parcours sympa que j'aime bien. Le contre-la-montre arrive après 2 semaines de courses sur le Giro, alors ça peut être charnière, l'énergie de chacun en sera à ses limites. Après 1h15 ou 1h20 d'efforts les différences peuvent être très significatives. Dans ce type de chrono c'est difficile de savoir ce qu'un coureur peut faire, parce que oui la première partie est vraiment plate, mais quand vous entrez dans les petites côtes vous devez rester attentif et garder l'effort même dans le final avec les sections compliquées". S'il se dit : "confiant", le champion de Colombie de l'épreuve solitaire sait qu'il aura bien du mal à remporter l'étape, comme il l'avait fait l'année dernière entre Barbaresco et Barolo (42 km) : "C'est un chrono complètement différent, mais je suis confiant car j'aime beaucoup le parcours".

D'après l'Italien Brambilla :"C'est un parcours sympa pour les spécialistes. C'est très linéaire avec un long bout où vous devez toujours maintenir la position aérodynamique et appuyer fort sur le grand plateau. La route est très belle, ça devrait être un parcours rapide".