Route - Eusebio Unzué : «Valverde est exceptionnel»

Vidéo - La victoire de Valverde sur la Doyenne devant Alaphilippe

Quand il parle d'Alejandro Valverde, Eusebio Unzué est plein d'admiration et assure avoir le privilège de diriger un champion hors du commun, unique. Après 10 ans de collaboration, les deux Espagnols se connaissent quasiment par coeur et ont plaisir à travailler ensemble. Interviewé par Biciciclismo, le manager de la formation Movistar fait tout d'abord un bilan exceptionnel des classiques ardennaises, lors desquelles sont poulain remporta la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège. "Gagner un Monument, c'était l'objectif de l'équipe cette année. Alejandro nous a régalés et il le fait depuis tant d'années... Sa condition physique est impressionnante. Il a la chance d'avoir une santé de fer. Si vous regardez son palmarès sur les dernières années, il a toujours été là et ses succès sont très variés. Il est venu au monde avec des capacités qui lui permettent d'être fort sur tous les types de courses", explique-t-il.

Unzué se souvient de la signature du premier contrat, en 2005, pour l'équipe Illes Balears-Caisse d'Epargne. Et depuis, rien n'a changé, si ce n'est que son jeune coureur a gagné en maturité et confiance en lui. "A l'époque, il était déjà très fort et il n'a fait que s'améliorer. Avec le temps, il a gagné en confiance et en sérénité. Il va toujours sur les courses serein. Il faut quand même rappeler qu'il a participé à 10 Mondiaux et qu'il a été 6 fois sur le podium... C'est unique dans l'histoire du cyclisme. On se rend compte de son talent quand on regarde non seulement les victoires, mais aussi les podiums engrangés".

A 35 ans, Valverde fait donc bien partie des meilleurs cyclistes du monde. Sous contrat avec l'équipe espagnole jusqu'en 2017, le vainqueur de Liège-Bastogne-Liège a encore du pain sur la planche. "Je n'ai jamais douté qu'il puisse être encore compétitif jusqu'en 2017. Et même au-delà. Pour moi, Alejandro sera le même à 40 ans qu'aujourd'hui. Il fait très attention à lui. A ce qu'il mange, à ses heures de sommeil, il ne laisse jamais tomber le vélo. Il vit pour ça, c'est sa passion".